Cela fait bien quelques années que le terme est apparu, et que la technologie est employée sur les véhicules de tous types. A l’échelle de la voiture, c’est relativement jeune même. Mais l’on peut finalement dire que le multiplexage automobile est fiable depuis le début des années 2000.
Le multiplexage automobile est une technologie de communication fluide et unifiée. Bien pratique me direz-vous. Pour faire plus simple, le multiplexage c’est communiquer plus d’informations aux différents capteurs du véhicule. Avec le minimum de câble possible.
Ce qui signifie donc des relais, appelés démultiplexeurs. Ils ont pour rôle de centraliser les terminaisons “nerveuses” du véhicules. Et quand on voit le nombre d’équipements électroniques dans nos véhicules modernes, ce rôle est crucial.
Les avantages du multiplexage automobile
L’avantage est clair. Faire transiter plus de données entre les capteurs et boitiers, avec moins de câbles. Ce qui signifie moins de risques et moins de désordre. Plus de confort pour les interventions des techniciens aussi.
Un exemple tout simple. Sans multiplexage, toutes les lumières des feux arrières auraient leur propre câble pour les relier au boitier centrale de codage. Mis à échelle de tous les équipements électroniques des véhicules modernes, cela deviendrait rapidement compliqué à gérer.
Avec le multiplexage, toutes les lumières des feux arrières sont liées à un démultiplexeur, qui fait le lien avec le système centrale. Comme les branches d’un arbre sont reliées au tronc par l’intermédiaire de branches majeures plus grosses.
De cela découle d’ailleurs son principal inconvénient. En cas de panne, il faut déterminer si elle vient du capteur ou d’un câble. S’il faut changer un câble, il vaut alors mieux que la panne vienne du cable entre l’élément et le multiplexeur. Facile à identifier, peu pénible à changer. Par contre, si elle vient du câble multiplexé, c’est un peu plus corsé : il faut changer l’ensemble.
Le multiplexage automobile, deux techniques
Concernant le multiplexage, vous risquez d’entendre deux acronymes. Le TDM et le FDM. Ils représentent respectivement le Time Division Multiplexing (Multiplexage Temporel) et le Frequency Division Multiplexing (Multiplexage Fréquentiel). Les deux techniques sont aujourd’hui numériquement alimentées, bien qu’il reste quelques sources analogiques sur les véhicules qui roulent depuis quelques années.
En quelques mots, le mutliplexage automobile temporel est l’envoi de signaux “un par un”, de manière successive, avec toute la bande du câble multiplexé.Alors que le multiplexage séquentiel, le plus utilisé en automobile, permet d’envoyer un signal continu, qui nécessite moins d’espace sur la bande passante du câble. C’est ce qui permet de faire fonctionner simultanément les feux stop, les clignotants, et les veilleuses de la plaque d’immatriculation.