Chauffeur VTC, un métier en pleine expansion. Et pour cause. Les VTC sont ces nouveaux modes de transports qui viennent challenger les conducteurs de taxis. Comprenez “Véhicule de Tourisme avec Chauffeur”. Ils avaient défrayé la chronique il y a quelques années, avec l’arrivée des chauffeurs Uber sur le marché de la mobilité. Les chauffeurs taxis avaient alors bloqué aéroports parisiens et gares franciliennes pour faire entendre leur voix.
Quelques années après, les chauffeurs et VTC sont bien plus ancrés dans le paysage urbain.
Les entreprises de VTC se sont aussi beaucoup démocratisées. Uber, Chauffeur privés, Heetch, Kapten ou encore Allocab, l’offre a clairement été démultipliée.
D’autant que depuis, certaines compagnies d’ambulances ont également développé leur service de taxi.
Le VTC, un métier émergeant qui fait bouger les lignes
Les chauffeurs VTC sont encadrés différemment par la loi que ne le sont les taxis. Ils n’ont pas de redevance à payer pour avoir le droit d’exercer. Et c’est un lourd poids en moins car cette licence avoisine en moyenne les 200 000 euros.
Par contre, s’ils sont aussi leurs propres patrons (comme les taxis), ils n’ont pas les mêmes charges ni obligations. En effet, c’est le service d’intermédiation qui leur confie les course. Et c’est très souvent bien moins cher qu’un service de taxi classique.
Si c’est avantageux pour le client final, c’est bien plus précaire pour le chauffeur. Quelques actions ont même été menées pour que ces chauffeurs accèdent aux statut bien mieux couvert de salarié de ces plateformes.
Ce dont un chauffeur VTC a besoin pour être assuré
En terme d’assurance, là aussi la situation évolue. Bien moins contraignantes que pour les taxis, le chauffeur VTC a quand même besoin de quelques documents :
- Attestation de responsabilité civile
- Attestation de responsabilité professionnelle
- Suivre une formation de 250h ou répondre correctement à un QCM de 110 questions
- Ne plus être apprenti conducteur
- Obtenir une attestation d’aptitude physique et mentale
- Être propriétaire d’un véhicule assuré et immatriculé
- Avoir suivi la formation PSC1 concernant la prévention des risques civiques
- Ne faire l’objet d’aucune condamnation datant de moins de 2 ans
Quant aux garanties, elles sont finalement les mêmes que pour un véhicule de tourisme classique. Seules les montants varient. Mais les assurances tendent dorénavant à proposer des offres spécifiques aux chauffeurs VTC.
A savoir également que le prix de l’assurance varie selon les zones géographiques. En effet, ce n’est pas le même tarif pour un VTC à Marseille ou à Montpellier, qu’à Nantes ou à Rennes.
Mais il y a toujours quelques moyens de faire baisser le prix de son assurance, avec une dashcam notamment.
Je suis vraiment intéressé
Bonjour Gérard,
Ravi de lire votre commentaire !
A bientôt 🙂