Spoiler Alert : Nous ne sommes pas là pour vous dire quoi penser. Mais passer son permis sur simulateur séduit de plus en plus d’adeptes. Des jeunes, futurs conducteurs, mais aussi parfois leurs parents qui financent le permis.
Techniquement, les technologies utilisées sont la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Soit on se plonge dans un univers complètement synthétique, c’est la réalité virtuelle. Soit on pose un filtre sur notre environnement, c’est la réalité augmentée.
Non, on n’apprend pas à conduire sur Sega Rallye Champions. Les vrais auront la référence.
Comment apprendre Ă conduire dans un simulateur ?
Les conditions se veulent le plus proche possible d’un vrai véhicule. L’habitacle du simulateur est semblable à celui d’un vrai poste de conduite. C’est un point évidemment très important.
Pour tout ce qui est de la maîtrise technique du véhicule, il n’y a que de très minimes différences.
Cependant, on peut douter de la gestion de l’environnement. On n’a pas les mĂŞmes sensations de conduite, si bien reproduites soient-elles, en conditions rĂ©elles.
En soi, on n’apprend pas vraiment ni totalement à conduire sur simulateur.
A l’heure où l’on passe 32h de conduite en moyenne, le simulateur constitue 10h maximum de pratique. Un quota doublé en juillet 2019, alors qu’il était bloqué à 5 depuis l’arrivée de ces technologies.
Ce qui représente un petit tiers de la pratique totale. Cela paraît trop ? Ou trop peu ? On vous laisse juger.
Permis sur simulateur, avantages et inconvénients
Les avantages de la simulation
Le premier avantage indéniable, c’est la diminution des risques. Les futurs conducteurs peuvent se faire la main sans stress. On peut appliquer la théorie dans un vase clos sans autres véhicules. Idéal pour apprendre à faire un bon créneau.
Ensuite, on peut aussi évoquer la baisse des coûts. La compétence du moniteur est moins sollicitée, et donc moins rétribuée. L’électricité coûte bien moins cher que l’essence, et la voiture ne s’use plus. Le permis coûte donc, en fin de course, moins cher.
Évidemment, il faudra quand même amortir le casque de simulation et un matériel différent.
Les risques de préparer son permis sur simulateur
Passer le permis sur simulateur reste, comme son nom l’indique, une simulation. Des conditions factices qui ne permettent pas vraiment de se projeter. Car les conditions de conduites réelles sont soumises aux aléas de la fatigue, et des autres conducteurs.
Et ça, aucune intelligence artificielle ni aucun simulateur n’a encore réussi à reproduire ce contexte. Hors, on ne peut pas apprendre à faire une marche arrière en courbe sans prendre en compte les autres véhicules.