La vignette Crit’Air fait à nouveau parler d’elle, deux ans après son lancement officiel. La vignette Crit’Air à Paris, représente aujourd’hui l’interdiction de circuler, pour les classe 4. Une décision prévisible, dans la lignée des précédentes. Mais la première de la liste à vraiment restreindre l’accès à une zone pour une catégorie d’automobilistes.
A partir de ce 1er Juin, il est donc interdit aux véhicules les plus polluants de rouler dans Paris. Paris, ou le Grand Paris. Car la zone ZFE (Zone à Faibles Émissions) concerne la grande couronne. Elle intègre tout ce qui roule à l’intérieur de l’autoroute A86, et légèrement à l’extérieur. Ce qui, finalement, concerne toute la région parisienne, avec les départements 92, 93 ,94 et le 78.
Les restrictions concernent la zone dont nous parlons, mais uniquement du lundi au vendredi. Pour les voitures ! L’interdiction concerne toute la semaine (samedi et dimanche inclus) pour les bus, autocars et camions.
Quant à l’amplitude horaire, elle s’étend de 8h du matin à 20h le soir. Une restriction conséquente, et réduisant les trajets à la nuit.
Crit’Air à Paris, les véhicules concernés par le décret du 1er Juin 2021
Cela ne concerne pas tous les véhicules. Le Paris tout vert n’est pas encore pour aujourd’hui. Mais pour une bonne partie des franciliens, aborder le cœur de la capitale devient plus compliqué.
Les Crit’Air 4 aujourd’hui, concerne tous les véhicules diesel immatriculés avant le 1er janvier 2006. Vehicules auxquels s’ajoutent les deux roues mis en circulation avant Juillet 2004.
Les véhicules Crit’Air 5 restent concernés par la limitation, évidemment. Soient, tous les véhicules plus anciens. Les bus, autocars et camions rentrent aussi dans cette dénomination.
Et pour la suite, le calendrier est déjà établi. 1er Juillet 2022 et ce sera au tour des Crit’Air 3 de sauter. Puis le 1er Janvier 2024 pour les 2. Et enfin, 2030 pour la fin des moteurs thermiques dans les ZFE.
On en vient à se demander l’avenir des voitures de collection avec Crit’Air et le déploiement progressif des mesures. Et quand bien même certaines promesses auraient été faîtes.
Les sanctions encourues par les contrevenants
135 € d’amende pour les poids lourds, bus et autres. Pour les véhicules légers individuels, comptez 68 € de forfait.
Les forces de l’ordre sont occupées à d’autres tâches aujourd’hui. Et les contrôles ne sont pas foison, nous le reconnaissons. Toutefois, mieux vaut ne pas tenter le diable et se prendre une amende bêtement.