La nouvelle Harley Davidson Pan America 1250 est sortie il y a quelques mois. Et maintenant que de nombreux pilotes ont pu l’expérimenter, il est temps d’en faire un retour.
D’abord, la Pan America est un modèle qui rompt avec la tradition de la marque iconique Harley Davidson. Malgré quelques timides tentatives de révolutions, rien n’avait vraiment pris. La firme de Milwaukee, Wisconsin, peinait à renouveler son offre. D’autant plus face à un public acquis à ses faits d’armes historiques.
A noter toutefois la Buell Ulysse qui avait mis le pied dans la porte, et entamé ce profond virage.
La révolution, au-delà de la mécanique, c’est surtout la ligne. Elle sort littéralement de l’imaginaire collectif autour des Harley Davidsons. Son grand pare-brise, sa ligne trail, sa posture haute et assise.
Un vrai pari pour Jochen Zeitz, mais un pari gagnant. La Harley Davidson Pan America a ouvert l’entreprise a un nouveau public. Un public qui connaît l’image et les rêves véhiculés par Harley, mais qui saute le pas grâce à ce modèle à l’usage plus générique.
Et peut être à son prix, beaucoup moins prohibitif que les gammes CVO, les BreakOuts ou encore les Fat Boy.
Dernier argument de poids, la prise en main. Beaucoup plus simple et intuitive que les classiques.
Des classiques qui permettaient de défier la Route 66 en grand confort une fois lancées. Mais qui demandaient technique et expérience pour un démarrage en bonne et dûe forme.
Les infos pratiques sur la Harley Davidson Pan America
- 15 990 € pour la série d’entrée de gamme sans options
- 150 chevaux à 9 000 tours / minute
- 127 Newton Mètres de couple (soit la force déployée par le moteur pour faire tourner les roues et avancer) à 6 750 tours / minute
- 242 kg prêt à rouler
- Jantes 19/17 pouces (nous sommes donc bien sur un trail à vocation routière)
- Freinage ABS, avec couplage des trains avant et arrière
- Ecran de bord totalement paramétrable
- Différents modes moteurs, dont un totalement paramétrable sur mesure par le pilote ou le garage
Avec sa Harley Davidson Pan America, Harley effectue donc un virage fort. Pour autant, elle n’est pas la première à effectuer ce genre de mutation. L’an dernier, c’est KTM qui tentait une incursion sur le marché de l’électrique.
Réponse à une mode, ou changement d’identité ? Nous vous laissons seuls juges 😉