Dès lors que l’on prend la voiture pour se déplacer sur de longues distances, l’autoroute s’impose souvent comme solution de praticité. Point positif : avancer vite. Point négatif : le péage d’autoroute.
Faire une pause sur une aire d’autoroute, le plein, un sandwich triangle ou un arrêt au stand. On s’y fait, c’est ok, ça fait partie du jeu.
Mais le péage, c’est quelque chose. Le péage d’autoroute est souvent le moment le plus pénible de la route. Point de départ de potentiels bouchons. Point de tension parce qu’il faut trouver la bonne file, avec le bon moyen de paiement, et prier que tout se passe bien.
Résultat, perte de temps, perte de carburant, rejets superflus de CO² dans l’atmosphère, et pour finir perte de confort de conduite. Pour tous les conducteurs. Tous ?
Presque tous ! Car une partie d’habitués et d’utilisateurs réguliers des autoroutes ont trouvé une parade. Depuis de nombreuses années sont disponibles à l’usage des badges de télépéages. Ces petits badges, généralement de marque Ulys ou Vinci que l’on place sur la pare-brise.
Ils sont détectés automatiquement par les capteurs de l’autoroute. Ces capteurs qui vont actionner la barrière, et débiter au plus juste le compte relié au boîtier. Evidemment, on ne passe pas à 130 km/h sous le portique du péage d’autoroute. On doit abaisser la vitesse autour des 30 km/h pour que cela fonctionne.
Un nouveau fonctionnement de péage d’autoroute qui facilite la vie des automobilistes
Le tableau dépeint plus haut concerne le fonctionnement actuel d’un péage.
Le projet pour 2024 c’est de diffuser le fonctionnement des boîtiers à tous les utilisateurs de l’autoroute. Aux abonnés aux télépéages, et à ceux qui ne le sont pas.
Les capteurs saisissent la plaque d’immatriculation, et envoient ensuite la facturation à l’adresse du propriétaire du véhicule. Grâce au fichier national des immatriculations. Le paiement de la facture se ferait ensuite en ligne, par téléphone ou sur des bornes physiques.
Cette technologie FreeFlow (flux libre), déjà en place dans les pays voisins, est en test du côté de la SANEF (Société Autoroutes Nord et Est France), sur des segments des A13 et A14. Des segments de Paris vers la Normandie, particulièrement et très souvent embouteillés.
La révolution n’est pas encore en marche. Mais si l’expérimentation de la SANEF se conclut positivement, l’espoir est permis. Ce changement de fonctionnement du péage d’autoroute français serait, une fois n’est pas coutume, plutôt positif pour les automobilistes.