Pour favoriser la transition énergétique et le passage à des énergies plus vertes, l’Etat français avait mis en place de nombreuses mesures. Parmi elles, la carte grise gratuite pour les véhicules plus propres. Plus propres que les énergies essences, le SP 95 et le SP 98.
De la même manière que les motos ont connu la fin de certaines aides il y a quelques mois. C’est au tour des véhicules légers de voir les coups de pouce prendre fin. Les mesures incitatives sont progressivement en train de baisser.
Et on peut le comprendre. D’une part, le couperet se rapproche. D’autre part, l’éveil de la population à la thématique grandit. Les mesures incitatives n’ont plus forcément raison d’être, puisque les consommateurs et les conducteurs adaptent leur comportement par eux-mêmes.
Mis à part les DOM-TOM, l’énorme majorité des régions françaises exonèrent ou minorent le prix de la carte. La carte grise ne revient finalement qu’aux frais forfaitaires d’une quinzaine d’euros. Mais c’est la fin de cette gratuité. Il faut maintenant payer l’entièreté du prix de la carte grise.
D’autant que le tarif des chevaux fiscaux évolue également. Une hausse de 6€ par unité, qui fait passer le prix de 42 à 48 euros dans le Grand Est.
La carte grise gratuite, une mesure qui a trop bien marché pour continuerÂ
La carte grise gratuite était une mesure incitative au passage à ces énergies propres. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’incitation a bien marché. Entre 2018 et 2022, les cartes grises de véhicules à énergie plus propres ont évolué, de 2,2% du marché à 10%. Sur le territoire du Grand Est, évidemment.
Devant le succès de la mesure, la région n’avait plus vraiment d’intérêt à maintenir la mesure. Et on pourrait même redouter le début des mesures répressives contre les énergies traditionnelles. Toutefois, le Grand Est s’en défend. Proposant même d’autres mesures alternatives.
En contrepartie de la fin de la carte grise gratuite, et pour maintenir l’effort de transition, la région Grand Est fait tout de même un geste. En effet, elle augmente la prime de conversion à l’E85 de 10%. Passant de 500 à 550 euros. La région a également prévu de renforcer ses investissements, notamment en matière de bornes de recharge pour les véhicules électriques.
Des efforts soutenus, mais jusqu’Ã quand ?