Alors que le prix du carburant pose encore la question des moteurs thermiques, la voiture hybride rechargeable se fait une place dans l’esprit des Français. Une place encore fragile, mais grandissante.
D’un côté, le passage à l’achat est clairement incité par les politiques et aides publiques liées à la transition écologique. De l’autre, si l’opinion publique est clairement favorable à cette transition, la réalité des faits n’est pas aussi reluisante.
Pour rappel, la voiture hybride rechargeable est un véhicule qui mixe deux énergies. Une énergie thermique, très souvent essence, avec de l’électrique. Un véhicule bien décarboné, qui utilise l’électrique sans les zones de confort du moteur. Et l’essence dans ses zones de performances à de nombreux tours.
Enfin, l’aspect rechargeable est très proche de la voiture électrique. On le recharge grâce à des bornes, à domicile ou bien dans les espaces publiques. Pour l’avoir à domicile, il faudra débourser quelques deniers, évidemment.
Mais l’avantage du véhicule hybride, c’est qu’il va aussi se recharger mécaniquement en roulant.
Comment ? Au moment du passage en hautes performances, c’est le moteur thermique qui prend le relais. Et quand on descend dans les tours, l’inertie du moteur fait qu’il continue de tourner. En tournant, il recharge la batterie électrique qui n’est pas sollicitée.
Comme une batterie traditionnelle finalement, mis à part qu’elle sert aussi à faire tourner les roues !
La voiture hybride rechargeable peine encore à séduire en France, quoi que ?
Sur le premier semestre 2021, les voitures à moteur électrique ont représenté moins de 60 000 nouvelles immatriculations. Un signe fort ? Pas forcément. En effet, le marché du neuf se compte en millions, et l’électrique ne représente qu’une goutte d’eau dans cet océan.
La voiture hybride, de son côté, n’est pas encore totalement identifiée. Les questions principales qui reviennent ne tablent pas sur les économies de carburant réalisées. Mais bien sur l’autonomie de ces modèles.
D’autant que la pénurie de semi-conducteurs continue d’œuvrer. À stimuler la demande comme actuellement, l’industrie automobile pourrait-elle y répondre convenablement sans matière première disponible ? Sans possibilités électroniques ni électriques, alors que l’autonomie des batterie est déjà sous le feu de projecteurs ?
Rien n’est moins sûr.
Que dire alors de la voiture hybride rechargeable ? Mais nous pouvons avoir bon espoir, car les mentalités changent. Et que les courbes, bien qu’encore très basses, prennent une trajectoire plus qu’intéressante. Si tant est qu’elles se maintiennent dans le temps !