La nouvelle Mégane E-Tech 100% électrique est apparue sur le marché à la fin du second semestre 2022. Alors qu’elle faisait, et fait toujours d’ailleurs, la fierté de l’écurie française, nous vous avions partagé notre ressenti sur cette Renault Mégane E-Tech électrique. Un véhicule plein de promesses, annoncé en grandes pompes sur l’événement technologique mondial Viva Technology 2022 qui s’était tenu à Paris.
Présentée sur les stands Renault et Google, ce modèle 100% électrique présentait de belles aptitudes à tenir la route. De 450 à 550 kilomètres d’autonomie, exemplaire avec se classe énergétique A, un véhicule 5 places aux portes de l’offre familiale et du SUV. Mais aussi une puissance fiscale de 4 chevaux, et un passage de 0 à 100 en 7,4 secondes.
Bref, une voiture emplie de modernité capable, sur le papier, de répondre aux attentes des législateurs et des conducteurs.
Aujourd’hui qu’en est-il ? Eh bien, la Mégane E-Tech 100% électrique, qui n’a d’ailleurs de Mégane que le nom, a drastiquement dopé les ventes de voitures électriques en France depuis sa sortie. Sur l’été, elle a ainsi pris la tête des modèles les plus distribués devant la Peugeot e-208 et la Fiat 500 e.
Par ailleurs, ces bonnes performances ont permis aux voitures électriques de représenter 66% des véhicules neufs immatriculés entre juillet et août 2022.
La Mégane E-Tech 100% électrique, concurrente directe du modèle 3 de Tesla ?
La stratégie de Renault à horizon 2030 est une transition vers le 100% électrique. Une transition vers les énergies renouvelables qui tranche avec le leader mondiale de l’automobile électrique, Tesla. Une entreprise qui n’a pas connu ni construit de véhicules thermiques.
Alors que Tesla semble en avance sur la gestion de l’énergie et sur la voiture autonome et son autopilot. Renault tient la corde de l’assemblage de véhicules, grâce à une expérience longue de plus de 120 ans. Une expérience qui se ressent aujourd’hui. Dans la maîtrise de la chaîne de réapprovisionnement en matière première, et en capacité de distribution par exemple.
Car bien que Tesla bénéficie d’une image plus moderne, doublée par le mythe incarné par Elon Musk. Mais bien que la firme américaine se soit offert une énorme usine en Allemagne, la pénurie de semi-conducteurs allonge sans fin les délais de distribution et de livraison.
Une opportunité pour Renault de prendre l’ascendant. Alors que dans un second temps, l’entreprise française semble avoir adoubé la pratique du rétrofit. Une manière de s’inscrire dans la démarche écologique tout en s’implantant avec poigne sur les marchés les plus en vogue.