Le marché de l’automobile est, on le sait tous, en pleine mutation sur plusieurs sujets. La transition énergétique en premier lieu, avec la nécessité de créer une mobilité plus propre. Un sujet dont Renault s’est pleinement saisi avec son plan 100% électrique d’ici 2030. Parmi les autres sujets prégnants, la maîtrise de la chaîne de production et de la chaîne de distribution, ou encore la sécurité routière.
Cette gouvernance de thématiques, on la retrouve aussi chez Renault. Avec la nécessité de continuer à innover, d’améliorer la capacité de livraison de modèles neufs pour relancer les ventes. Tout celà, à l’aube de l’entrée en Bourse de la branche Ampere, la branche en charge de la R&D sur l’électrique.
De bien grandes charges pèsent sur les épaules de Luca de Meo, PDG de Renault, qui doit également gérer un autre challenge. Un mouvement sans précédent quant au partenaire asiatique Nissan, alors que les deux entreprises ne s’apportent plus grand chose. La firme automobile nippone étant même un frein indirect au développement et à l’avancée de Renault sur les projets cités plus haut.
Le groupe Renault souhaite façonner l’automobile de demain, en relever les challenges et y apposer sa patte !
Et pour ce faire, le groupe au losange n’hésite pas à jouer aux vases communicants avec ses différentes entités !
Ce qui va commencer par baisser sa participation dans Nissan justement. Passant de 44 à 30%, le groupe pourra donc redynamiser d’autres activités porteuses chez Ampere et Mobilize (Rappelons le, Ampere est l’activité électrique, Mobilize l’activité de véhicules partagés).
Toutefois, pour favoriser la future commercialisation d’Ampere sur le territoire asiatique, Renault ne baissera pas davantage ses parts chez Nissan. Comptant ainsi sur la bonne synergie au sein du groupe, et du capital confiance dont jouit le constructeur japonais, pour préparer un meilleur lancement.
Pour la suite des activités, Renault travaille aussi à son indépendance quant à la production de batteries. En effet, investissant dans la startup grenobloise Vektor, Renault espère ne plus subir la crise de matière première pour produire des batteries et équiper ses véhicules. Toutefois, l’ouverture d’une nouvelle usine, pour répondre à ce challenge, demandera du temps à Vektor. Espoir 2025 selon la communication de l’entreprise grenobloise.
Dans un second temps, Renault valorise son partenariat avec Google pour rationaliser sa production automobile et mieux maîtriser sa chaîne de valeur. En s’appuyant sur la technologie du géant américain, Renault espère limiter ses chutes, avoir une consommation plus raisonnée de ressources. Et peut être prendre un temps d’avance sur la conduite autonome ?
Nous le verrons rapidement !