Moins rentable que prévu de rouler à l’électrique
Rouler à l’électrique est une des solutions les plus prometteuses pour l’avenir. Pour autant, les propriétaires de ces nouveaux véhicules à batterie s’aperçoivent que cela occasionne l’apparition de frais nouveaux. Des frais pas forcément intégrés au plan de départ.
Mis à part les écarts de prix à l’achat, qui restent des frais mais ne sont pas cachés, voici 7 types de frais que vous n’aviez pas vus venir :
- Le prix des options. Alors que les négociations sont monnaies courantes en concession classiques, les électriques changent la donne. Elles sont beaucoup plus forfaitaires, et le lien commercial est moins présent avec le vendeur. Il est donc plus compliqué de négocier. Exception faite des constructeurs traditionnels qui se sont tournés vers l’électrique.
- Les réparations. En effet, ciao les pièces de moteurs, bonjour batteries et rares semi conducteurs. La motorisation évolue mais la masse reste thermique. Une demande croissante de réparation de voitures électriques face à une compétence encore rare. La structure du marché fait s’envoler les prix.
- L’entretien. Même constat que sur les réparations. Des pièces différentes, une offre d’entretien encore tournée vers le thermique.
- L’assurance et ses coûts. Puisque l’entretien est moins maîtrisé, que la technologie est plus récente, et que les réparations coûtent plus cher, assurer une voiture électrique l’est également.
- Les mises à jour payantes constituent un impondérable direct. On peut associer ce surcoût à l’entretien, mais il n’est pas lié aux kilomètres parcourus. Décidé unilatéralement par le constructeur, il doit apporter de nouvelles fonctionnalités.
- Le “carburant” électrique, à la maison ou en station de recharge. Le coût de l’électricité augmente, et le prix de la recharge aussi. Toutefois, cela reste bien moins élevé que le thermique.
- La dépréciation. Acheter une voiture électrique, c’est acheter le plaisir de la déballer. De rouler les premiers kilomètres du compteur. Aussi, acheter une voiture électrique d’occasion n’est pas encore entré dans les mœurs. D’autant que la question de l’obsolescence de la batterie reste majeure. Ce qui marque donc une dépréciation plus importante que pour les thermiques.
Rouler à l’électrique, phénomène de mode ou future norme ?
Malgré ces frais cachés, la balance globale reste en faveur de l’électrique. Sur ce que nous connaissons du long terme évidemment. Toutefois, elle est moins déséquilibrée que l’on peut le laisser entendre pour valoriser cette nouvelle énergie et rouler à l’électrique.
Reste aux constructeurs à nous convaincre que nous pouvons nous y fier !