La législation avance sur la carte grise trottinette électrique
La carte grise trottinette électrique est la nouvelle préoccupation d’une sénatrice des Alpes Maritimes. Alors que cette année, les autorités ont recensé 900 accidents de trottinette électrique, 9 pilotes ont perdu la vie.
Au-delà d’accompagner la protection du conducteur, la carte grise travaille sa potentielle identification. L’un des reproches fait aux conducteurs de trottinette électrique est le sentiment d’impunité qui peut guider sa conduite.
La sénatrice espère ainsi responsabiliser et assainir les pratiques de conduite avec une carte grise et une plaque d’immatriculation. Ceci donc, les rendrait plus facilement identifiables et donc sanctionnables. Ce qui réduirait mécaniquement le nombre d’accidents et d’incivilités commises par les conducteurs.
Inutile de vous précipiter pour acheter, en espérant passer entre les mailles du filet. Le texte prévoit déjà sa rétroactivité pour concerner toutes les trottinettes électriques. D’autant qu’un texte sur l’immatriculation trottinette électrique avait déjà fait parler de lui.
Alors qu’aujourd’hui la législation fixe à 25 km/h le seuil, l’abaisser à 15 km/h servirait à plusieurs choses. Répondre à un enjeux technologique, social (la trottinette électrique séduit toujours plus d’adeptes), tout en augmentant la portée des actions de la police pour maintenir l’ordre.
Reste à voir quand la motion sera adoptée. Mais la trottinette électrique a la vie dure. Les parisiens avaient déjà voté son interdiction (en libre service) en avril.
Carte grise trottinette électrique, speedbike, et autres EDPM, une réglementation pour réduire les accidents
Ce projet de loi est donc le résultat de nombreux incidents survenus en quelques années. Alors que les EDPM (Engin de Déplacement Personnel Motorisé) se développent, les accidents légers aussi.
Les vitesses galopantes de ces nouveaux véhicules dépassent de loin celles de la sécurité routière. C’est pourquoi, le Sénat a émis cette demande de texte pour immatriculer tous ces engins. Nous l’avions déjà vu avec l’immatriculation de speedbike il y a quelques temps.
Des moteurs toujours plus dynamiques forcent des utilisateurs toujours plus nombreux à faire preuve de prudence. Et c’est là que le bas blesse. Les conducteurs sont parfois négligents, de leur propre conduite ou des autres usagers. En effet, pour les piétons et les cyclistes, l’incompréhension demeure sur la zone sur laquelle une trottinette électrique peut rouler. Route ? Trottoirs ?
Pour les speedbikes, il avait fallu attendre un texte de loi pour statuer. Entre la bande cyclable et la voie publique, avec les scooters, les autorités avaient pondéré selon la vitesse maximale. Sous 25 km/H max, on reste en vélo sur la bande cyclable. Au-dessus, on arrive avec les scooters sur la voie.
Nous reste maintenant à savoir ce que changera l’arrivée de la carte grise trottinette électrique !