On ne peut pas rouler Ă mini moto sur la voie publique !
La mini moto a Ă©tĂ©, plusieurs annĂ©es durant, un cadeau de NoĂ«l ou d’anniversaire des plus originaux. Toutefois, on ne peut pas l’utiliser sur la voie publique, c’est illĂ©gal. En effet, la pocket bike, autre nom de la mini moto ne dispose pas de l’équipement nĂ©cessaire pour emprunter la mĂŞme voie de circulation que les scooters ou les 4×4.
Au-delà du système d’immatriculation moto, le code de la route bloque cette moto modèle réduit pour plusieurs raisons. La puissance dégagée n’est pas un problème, mais la fiabilité du système de freinage, la visibilité de la moto. De nombreux points, surtout concernant la sécurité, freinent à l’adoption du véhicule.
D’autant qu’au final, les français ne se sont jamais réellement posé la question d’homologuer ce véhicule. Contrairement à la trottinette électrique ou au vélo électrique par exemple.
Toutefois, il semblerait qu’un homme ait oublié cette information. Du côté de Saint Victor Lacoste, dans le Gard, la gendarmerie suspecte un homme d’avoir tenté de lui échapper sur une mini moto.
Le fuyard circulait Ă mini moto sans Ă©quipement de moto !
Le doute subsiste car le propriétaire de la dirt a refusé d’obtempérer 3 fois. Alors que la gendarmerie comptait l’interpeller pour circulation sans casque sur une départementale, le conducteur leur donnait d’autres motifs. Refus d’obtempérer puis délit de fuite donc, car celui-ci ne s’arrêtait toujours pas !
Après plusieurs sommations et d’interminables minutes de course poursuite, le conducteur esquivait chaque tentative de l’arrêter. C’est en le dépassant que l’officier de gendarmerie aurait déséquilibré le fuyard. Plus précisément, le conducteur aurait frotté contre la carrosserie du véhicule militaire en effectuant une énième manœuvre d’esquive. Finalement arrêté sans blessures, le conducteur avait quelques raisons de ne pas se rendre. Bien que négatif au dépistage, il avait sur lui une petite quantité de stupéfiants.
On peut attribuer aux produits stupéfiants le fait que le conducteur n’ait pas voulu s’arrêter. Mais on peut aussi penser que le conducteur se savait hors la loi.
En effet, il ne portait aucun équipement moto pourtant obligatoire. Pas de casque, pas de gants, pas de gilet jaune, pas de plaque d’immatriculation ni de vignette Crit’Air (évidemment).
Après quelques heures de garde à vue, le conducteur a écopé d’une amende pour ses manquements au code de la route. Quant à la mini moto, c’est la fourrière qui l’a récupérée.