L’autopilote est sûrement l’innovation technologique la plus attendue par les conducteurs. C’est notamment sur cette proposition de valeur que s’est créée la hype autour de Tesla. La firme américaine positionne d’ailleurs l’autopilotage comme une option .
Une option facturée à 199$ le mois, ou 10 000$ sur un achat sec. En Europe, on peut trouver une offre milieu de gamme se place à 3 800€ pour un autopilote dit amélioré. Ce qui inclut :
- Navigation en autopilote
- Changement de voie
- Parking
- Sortie intelligente
La version de conduite en autonomie complète chiffre, elle, à 7 500€. Elle compte les mêmes fonctionnalités, avec en plus la reconnaissance et la réaction aux signalisation et panneaux.
Enfin, une version autonome en ville est en élaboration. On n’arrête pas le progrès.
Mais bien que les fonctionnalités de l’autopilote nécessitent toujours un contrôle humain, elles ne cessent d’interpeller. Notamment parce qu’elles sont impliquées dans 11 accidents avec des véhicules de service de secours. Camion de pompier, ambulance ou voiture de police en stationnement, de quoi troubler les services juridiques.
Quand la sécurité routière américaine s’en mêle et ouvre une enquête
D’autant que ces 11 accidents ont fait 1 mort et 17 blessés. Et qu’à chaque fois, le rapport de lancement de l’autopilote indiquait qu’il était en service, niveau 2.
On peut toutefois relativiser. Ces 11 accidents ont eu lieu entre 2014 et aujourd’hui. 4 en 2021, mais quoi d’étonnant devant la démocratisation du véhicule autonome ?
C’est devant cette question rhétorique que la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) américaine a décidé de réagir. L’équivalent de la sécurité routière a donc ouvert une nouvelle enquête pour déterminer les causes et les responsabilités de ces événements.
Tesla suivrait de près les résultats de cette étude sur son autopilote. Et pour cause, l’enquête concerne presque 800 000 véhicules.
Autopilote : la voiture autonome électrique va plus vite que le droit !
Pour une fois qu’une voiture électrique double quelque chose, on ne va pas se plaindre ! Blague à part, évidemment, Tesla suivrait davantage cette enquête pour améliorer son produit.
Parce que du côté juridico-légal, peu de chance que l’entreprise soit importunée. En effet, des organisation ont mené d’autres enquêtes similaires il y a quelques années. Sans réelles conclusions. Pour la simple et bonne raison qu’aucun texte de loi ne prend en compte ce nouveau phénomène.
La législation a même avancé dans le sens de l’autopilote, lui autorisant des pans entiers d’autoroutes américaines pour se tester.
Affaire à suivre, comme vous l’aurez compris ! 🧐