La moto comme on l’aime, c’est la liberté, les grands espaces, et le vent dans les moustaches ! Mais c’est aussi une utilisation plus urbaine pour se faire plaisir au quotidien. Un contexte dans lequel le bruit moto pose un souci. Un souci de taille même dans la majeure partie des grandes agglomérations françaises.
Par leur concentration, en habitants et en motos, ces grandes villes sont plus susceptibles de voir monter les décibels. Et forcément, les nuisances sonores ne font pas les affaires de tout le monde. Les pouvoirs publics tentent justement de remettre le clair pour permettre aux motards et riverains de s’entendre.
En termes de droits et d’obligations, les motos mises sur le marché en concessions et garages sont censées respecter certaines règles.
- Être bridées selon les normes légales et les normes constructeurs.
- Limiter les décibels envoyés, en respectant le niveau indiqué sur la carte grise.
- Conserver la chicane de pot, dont le rôle est d’atténuer le volume du pot d’échappement.
Pour le reste, les modifications techniques et moteurs font partie du jeu. Certains pots constructeurs sont plus bruyants que les autres. Toutefois, les constructeurs s’adaptent.
Nous illustrons ce constat avec les bien connues motos Harley Davidson. Motos dont le bruit mythique est devenu un argument commercial à part entière. Mais malgré cette identité sauvage, le constructeur s’est adapté à un monde changeant. En proposant notamment une Harley Davidson électrique, la Limewire S2 Del Mar, aux sonorités électriques et aux performances exemplaires au sonomètre.
Le bruit moto, un plaisir pour certains, des nuisances pour d’autres !
Toutefois, le marché moto reste inondé de véhicules thermiques, parfois débridés. La transition n’est pas simple, notamment à cause de l’amour des pilotes pour le bruit. Et on ne va pas se le cacher, la puissance de la bécane, son accélération racée, on la ressent aussi au vrombissement du moteur.
Mais les riverains des grandes villes ne sont pas de cet avis. Et certains pilotes le reconnaissent volontiers, le bruit fait partie des pollutions rencontrées dans les zones urbaines. Et le compromis ne s’étant pas fait à l’amiable, ce sont les législateurs qui l’ont imposé.
Bruit moto, quelle amende si l’on dépasse les décibelles autorisées ?
- 135€ d’amende en cas de nuisance avérée au sonomètre
- 11€ d’amende en cas de pot non homologué
- Immobilisation du véhicule
Voici les sanctions auxquelles sont exposés les contrevenants émettant trop de bruit moto. Et nous pouvons prédire que ces sanctions seront sûrement plus sévères avec l’arrivée du contrôle technique moto 2022, et non plus 2023.