L’exonération de taxe régionale, dernière aide à l’électrification
L’Occitanie est la 5ème région à abolir l’exonération taxe régionale. Une exonération qui facilitait l’acquisition d’un véhicule électrique. Une aide qui permettait de ne pas payer, ou de minorer, le coût de la carte grise pour les véhicules dits propres. Après le Grand Est, les Pays de la Loire, la Bourgogne Franche Comté et la Nouvelle Aquitaine. D’autant que la Bretagne elle aussi, va emboîter le pas dans quelques jours.
Cette exonération est donc une aide gouvernementale et régionale qui permettait d’économiser plusieurs centaines d’euros par carte grise. Les autres dispositifs gouvernementaux avaient progressivement pris fin au fur et à mesure que l’électrification avançait. Toutefois le passage à des véhicules électriques n’est qu’un volet de la transition énergétique. Alors pourquoi arrêter ces aides qui ont eu un impact considérable pour favoriser l’immatriculation de nouveaux véhicules verts ?
L’Occitanie a appliqué la même démarche, la même réflexion que les autres régions. Comme le prix cheval fiscal augmenté en Bretagne, il s’agit d’un des rares leviers économiques des régions. Des régions ébranlées par les conséquences des successives crises covid, et de la baisse des immatriculations.
Fin de l’exonération taxe régionale depuis le 1er Mars
En règle générale, ces décisions majeures interviennent au 1er janvier. Mais les régions ont des calendriers spéciaux qui leur permettent d’intervenir plusieurs fois dans l’année. L’Occitanie a choisi le 1er mars dernier pour appliquer cette exonération. Pour la Bretagne, la décision prendra effet au 1er mai.
Pas ou peu de communication de la région sur le sujet et pour cause. Déjà que les revenus issus des immatriculations sont faméliques, personne n’a envie de tirer sur l’ambulance et de réduire encore ce maigre pécule. Pour autant, la nouvelle est d’ores et déjà disponible sur le site, puisque le configurateur et simulateur de carte grise affiche bien la hausse de tarif.
Ces décisions prises sans beaucoup de communication vont faire grincer des dents. On imagine aisément que des situations similaires à celle qu’a connu le Grand Est l’an dernier risquent de se répéter.
En effet, de nombreux véhicules avaient été commandés avant l’annonce de la fin de l’exonération taxe régionale. Mais entre la commande et la réception, plusieurs semaines s’écoulaient. Et alors que les propriétaires comptaient sur l’exonération pour économiser ou investir dans des options, ils se retrouvaient le bec dans l’eau.
A voir maintenant ce qu’il en sera pour la région Occitanie.