Après plus d’un an et demi sans aucune manifestation collective liée au secteur auto, il faut dire que ça fait du bien. L’IAA Mobilité Munich a sonné comme une bouffée d’air frais et un renouveau pour l’univers des salons physiques. Nous en étions en effet privés depuis le début de la pandémie.
Ainsi, à l’instar des plateaux de télévision, des stades ou encore d’autres salons professionnels, les salons de l’industrie automobile reprennent donc. L’IAA Mobilité Munich 2021 avait donc lieu à la mi-septembre, sur 5 jours. En respectant et en suivant les contraintes sanitaires en vigueur, sans quoi, pas d’accès aux stands. Ce qui s’entend.
Avant cela, l’année 2021 ne sentait clairement pas bon. Peu de mobilité, donc peu de ventes. Des innovations certes qualitatives, mais quantitativement déficientes. Des mastodontes comme le Salon de l’Automobile de Genève, annulés dès l’année précédente.
Nous avions indiqué qu’il s’agissait d’un nouveau salon. Pour être exact, il s’agissait pour nous d’un nouveau “genre” de salon. Car l’IAA (International Automobile Association) organise depuis plusieurs années des manifestations. La dernière en date : Francfort 2019. Mais les façons de faire étaient foncièrement différentes. Beaucoup de choses ont été réinventées pour l’édition 2021.
Donc rien que de ressentir à nouveau cette ambiance, cette atmosphère, valait le coup. Toutefois, l’IAA mobilité Munich 2021 n’a pas été une réussite totale. Quelques couacs sont venus l’émailler et calmer notre enthousiasme.
IAA Mobilité Munich 2021, une reprise malgré tout timide
Avec toutes les annulations sur l’année et demi qui s’est écoulée, et dans un climat sanitaire encore instable, rien d’étonnant. La mobilité mondiale reste balbutiante, mais les mouvements sur le territoire européen se portent mieux. Autant dire qu’on n’attendait pas une surenchère des salons d’avant.
Pour éviter toute catastrophe industrielle et limiter le risque, on a plus misé sur les idées que sur les moyens. Ce qui nous allait très bien ! Des interactions, de la créativité et des originalités.
Sur d’autres points par contre, la relance est compliquée. La mécanique est un peu grippée, et l’organisation en pâtit. Tout comme la communication. Nous l’avons trouvée légèrement insuffisante, tout en comprenant que le risque de flop était grand.
Enfin, les constructeurs avaient joué le jeu, à l’image d’Audi qui présentait ses Audi Skysphere et Audi Gransphere.
Ne reste plus qu’à espérer que cela incite les organisateurs à tirer les leçons de ces quelques échecs, et à capitaliser sur les réussites de cette édition !