Rouler sur circuit est une expérience unique, que ce soit pour s’entraîner, tester les capacités de son véhicule ou participer à des compétitions. Mais qu’en est-il des obligations administratives ? Faut-il forcément une immatriculation, une carte grise ou même un permis pour s’élancer sur la piste ? Voici tout ce qu’il faut savoir avant de prendre la route… ou plutôt la piste !
Immatriculation : Comment immatriculer son véhicule pour le circuit, pour la piste ?
Les voitures conçues exclusivement pour la compétition, comme les voitures de course ou de rallye, ne sont pas obligatoirement immatriculées. Elles peuvent être transportées sur remorque et ne circuler que sur des circuits fermés.
Cependant, certains véhicules homologués pour la route et utilisés sur piste doivent disposer d’une immatriculation valide pour circuler entre leur garage et le circuit. Dans ce cas, la carte grise doit être à jour, et le véhicule doit répondre aux normes de sécurité en vigueur (feux, clignotants, contrôle technique si nécessaire).
Une alternative existe pour les véhicules non immatriculés mais destinés à rouler sur circuit et sur certaines routes : l’homologation en « véhicule de collection » ou « véhicule de compétition ». Cette dernière est encadrée par la FFSA (Fédération Française du Sport Automobile).
Faut-il un permis pour rouler sur circuit ?
Contrairement à la conduite sur route, un permis de conduire n’est généralement pas obligatoire pour rouler sur circuit. Cela dépend toutefois du type d’événement :
- Pour des sessions libres (trackdays), aucun permis n’est requis, mais une formation préalable est souvent recommandée, notamment pour les débutants.
- Pour des courses officielles, une licence délivrée par la FFSA ou une autre fédération sportive peut être nécessaire. Cette licence atteste du niveau du pilote et de son engagement à respecter les règles de sécurité.
Dans certains cas, les circuits imposent un âge minimum pour des raisons évidentes de sécurité.
Est-il possible de rouler sur circuit avec sa voiture, sans homologation particulière ?
Oui, de nombreux circuits en France et en Europe acceptent les véhicules personnels pour des sessions libres, à condition qu’ils respectent certaines exigences :
- Contrôle technique valide si le véhicule est immatriculé.
- Niveau sonore limité : certains circuits imposent une limite de décibels (souvent 95 à 100 dB).
- Sécurité : pneus en bon état, freins fonctionnels, absence de fuite d’huile, etc.
- Casque obligatoire pour le conducteur et le passager.
Les voitures de route classiques peuvent donc rouler sur circuit, mais avec des précautions supplémentaires. En revanche, les véhicules modifiés au-delà des normes de sécurité routière peuvent être interdits sur certains circuits.
Carte grise et plaque d’immatriculation obligatoires sur circuit ?
L’immatriculation des véhicules de circuit, comme l’immatriculation des voitures de rallye, sont soumise à quelques règles. Sur un circuit fermé, ni la carte grise ni la plaque d’immatriculation ne sont obligatoires, car il ne s’agit pas d’une voie publique. Cependant, si vous venez avec votre propre voiture, immatriculée et homologuée pour la route, ces éléments restent nécessaires pour rouler légalement jusqu’au circuit.
Pour les voitures de course non immatriculées, il est impératif d’utiliser une remorque pour les transporter jusqu’au site. Certains circuits peuvent également exiger une assurance spécifique pour couvrir les risques en cas d’accident.
En résumé, une voiture immatriculée peut rouler sur circuit, mais une voiture de circuit n’a pas besoin d’être immatriculée… tant qu’elle reste sur piste !