La province canadienne du Ontario va (encore) changer ses plaques d’immatriculation
Les plaques d’immatriculation nord américaines sont connues pour leur style particulier, ainsi que leur diversité. Chaque état américain et chaque province canadienne arbore une plaque d’immatriculation qui lui est propre. Et qui traduit un élément phare. Sa culture, son histoire, sa mentalité ou encore son patrimoine, chaque état raconte sa fierté en une plaque.
Depuis 1982, la province centre-est canadienne du Ontario arborait fièrement ses plaques personnalisées “Yours to Discover”. Une invitation au voyage et à la découverte. Une découverte méticuleuse de la province pour en apprendre les merveilles. Traduisez par “A vous d’explorer”.
S’il était utilisé sur les plaques d’immatriculation des véhicules depuis 1982, ce message était utilisé par la province canadienne depuis les années 60’.
Un premier changement de format pour les plaques d’immatriculation en 2019
Il y a un an, le ministre canadien du Ontario décidait de remplacer cette plaque historique pour séduire un tout nouveau public. Fini le “Yours to Discover” adressé aux touristes venus du monde entier.
Bienvenue à “Open for Business” et aux nombreuses entreprises qui souhaitent commercer avec l’Ontario. Un message qui était déjà apposé sur les panneaux des autoroutes pour les visiteurs entrants sur le territoire.
Une décision qui n’avait pas forcément plu à tout le monde, notamment aux opposants politiques qui pointaient une publicité déguisée pour Ford. Une opposition également liée au coût de la transition, puisque les plaques de l’Ontario sont éditées par une entreprise publique. Entreprise qui délègue à des établissement pénitentiaires.
En 2020, ces nouvelles plaques minéralogiques posent question en Ontario
Depuis leur mise en circulation le 1er Février 2019, ces nouvelles plaques minéralogiques “Open for Business” suscitent des doutes et des interrogations. Non pas sur leur style, mais sur leur efficacité à remplir leur mission.
Car en effet, il apparaît que ces plaques ne soient à peine lisible la nuit. Un éclairage artificielle, comme celui des phares ou des éclairages publics, ne réfléchit pas sur ces plaques. Ce qui rend finalement l’identification du véhicule impossible la nuit.
La verbalisation par radar automatique est donc également impossible.
Le débat a été soulevé alors qu’un policier en civil partageait sur les réseaux sociaux, un cliché particulièrement parlant de la situation. Et si la verbalisation est impossible, c’est un réel manque à gagner pour la province d’Ontario, qui se dégage de cette situation. D’autant que la production de toutes ces nouvelles plaques constituait déjà un investissement conséquent.