En avril 2025, une nouvelle proposition de loi a été déposée à l’Assemblée nationale. Son objectif ? Instaurer une visite médicale obligatoire pour tous les titulaires du permis de conduire, avec une fréquence plus élevée à partir d’un certain âge. Une mesure qui soulève de nombreuses questions : qui est concerné ? Comment cela va-t-il fonctionner ? Et surtout, pourquoi cette mesure maintenant ?
Que prévoit exactement cette proposition de loi ?
La proposition vise à soumettre tous les conducteurs à une visite médicale périodique pour conserver leur permis. Voici les grandes lignes du projet :
Une visite médicale tous les 15 ans pour tous les titulaires du permis de catégorie A ou B.
À partir de 70 ans, la fréquence passerait à tous les 5 ans.
Les examens seraient réalisés par un médecin agréé, généraliste ou spécialiste.
Une plateforme de solutions de mobilité pour les personnes déclarées inaptes serait créée, financée par une taxe sur le tabac.
Chez mesplaques.fr, nous savons que le permis est bien plus qu’un bout de papier : c’est un symbole de liberté, d’indépendance, et souvent une nécessité au quotidien. Cette proposition de loi pourrait donc impacter des millions de conducteurs dans leurs habitudes de mobilité.
Pourquoi maintenant ?
Cette proposition intervient dans un contexte où la sécurité routière est une préoccupation croissante, notamment avec le vieillissement de la population. L’idée n’est pas nouvelle : plusieurs pays européens comme les Pays-Bas ou le Danemark imposent déjà ce type de contrôle. En France, le débat existe depuis des années, mais c’est la première fois qu’un texte structuré obtient autant de soutien parlementaire.
En parallèle, au niveau européen, une réforme du permis de conduire est en discussion. Elle pourrait inclure une visite médicale dès la délivrance du permis et un renouvellement périodique obligatoire.
Et maintenant ?
La proposition de loi a été transmise à la commission des lois pour examen. Si elle est adoptée, les premières mesures pourraient entrer en vigueur d’ici 2026. En attendant, le débat est lancé, et les conducteurs comme les professionnels de la route sont invités à suivre l’évolution du texte de près.