Il s’appelle Stephen Heyman, il est texan, et sa vie est une vraie galère depuis quelques mois. La raison, les incohérences entre plaque personnalisée et LAPI. La LAPI, pour rappel, c’est la Lecture Automatisée des Plaques d’Immatriculation. Et malgré le contrôle à la sortie, des contraventions et autres amendes envoyées, les erreurs s’accumulent et l’automatisation ne roule pas comme sur des roulettes.
Les soucis de notre ami texan ont commencé lorsque cet État du sud des USA a autorisé ses concitoyens à personnaliser leurs plaques d’immatriculation. Au-delà du design, les numéros d’identification de la plaque d’immatriculation Texas se sont aussi ouverts aux envies de propriétaires.
Pensant bien faire, Stephen offre à sa femme une plaque “QIDOC”. Sa femme, acuponctrice, reçoit donc une plaque signifiant qu’elle est docteur (DOC) en acupuncture (QI, est le Chi, composante principale des médecines énergétiques). Pas mauvais le Stephen !
Mais les ennuis commencent puisque les différents capteurs des forces de l’ordre ne lisent pas bien cette plaque. Les O et les 0 se confondent, tout comme les 1, les I majuscules et les L minuscules. Alors que tout se passe relativement bien en règle générale, son cas dérape dans les grandes largeurs.
Plaque personnalisée et LAPI, les radars et les péages s’y mettent !
On connaît déjà plutôt bien les latences liées à la verbalisation par LAPI. Nous avions d’ailleurs déjà parlé de la problématique du scooter LAPI qui officie avec une performance toute relative.
Pour les péages et les radars, notre texan rencontre des difficultés similaires. Les péages enregistrent bien ses passages, mais ne facturent pas son transpondeur en temps et en heure. Le règlement passe donc en forfait majoré, avec des pénalités de retard. Ce qui pose problème, car Stephen paye déjà son automate de péages, avant de reçevoir une note de 80 dollars, au lieu d’ 1,88. Des erreurs qui, évidemment, le font enrager.
Ensuite, notre protagoniste s’est tourné vers la CTRMA. La Central Texas Regional Mobility Autority. Un peu comme un mélange entre notre ANTS et notre trésor public. Une autorité qui a échangé plus de 4h par mois pendant 7 mois avec Stephen, pour ne régler que des amendes de 5 à 10 dollars. Pendant que d’autres affluaient.
Un ciel bien sombre qui ne se serait pas éclairci sans l’intervention des médias. Contactée par Stephen, la chaîne Kxan a récemment permis que la CTRMA efface toutes ses dettes. La fin du cauchemar entre plaque personnalisée et LAPI.