La première balade à moto est toujours un moment fort. Pour chacun d’entre nous. Elle lance une aventure. Elle nous révèle ce qu’est vraiment la liberté. Bien qu’elle forte et mémorable pour chacun, elle touche malgré tout à l’intime de chacun d’entre nous. D’ailleurs, pour la plupart d’entre nous, nous n’étions pas pilotes lors de notre première balade. Nous avons été initiés. Ce sont des passionnés qui nous ont fait tomber dans la marmite.
Ici, on vous parle de la vraie première balade à moto. Pas celle que l’on fait à 13 ans, sur une mobylette empruntée, sans casque ni assurance. Elle marque aussi celle là, mais elle n’a pas le même saveur d’aboutissement.
La vraie commence alors qu’on lève les yeux aux ciel, et qu’on observe aucun nuage. La température extérieure est douce, on passe rapidement devant notre équipement de moto.
On reconnaît d’ailleurs deux écuries. La première roule en casque jet, ouvert pour profiter du vent à bonne allure. Elle passera un petit coup de lustrant sur le casque avant de prendre la route.
La seconde sort en casque intégrale à chaque balade. Et range ensuite son casque dans son sac à cordon.
La suite coule de source. Un temps propice, un peu de temps libre, un ami qui annule l’activité de l’après-midi. Là, on a choisi, on sait. On sait que c’est l’occasion que l’on attendait pour le baptême de l’asphalte.
La première balade à moto, une expérience qui restera gravée
On rentre progressivement dans le vrai quand on attache son casque. Quand on serre ses gants. Quand on passe un dernier coup de propre sur ses bottes. Le plaisir est déjà présent, les premiers frissons peut-être.
C’est la première balade à moto, il y a même, sûrement un peu d’appréhension à l’idée de mettre le contact. De faire vrombir le moteur et de mettre le premier coup de gaz. Mais ce n’est encore qu’une idée, les clés n’ont pas bougé de la coupelle de l’entrée.
Et puis vient le moment d’enjamber la selle, de vérifier les rétros, et d’allumer le moteur. On part à l’aventure, faire un tour, se laisser faire au gré du vent sans itinéraire particulier.On veut rouler.
A gauche.
A droite.
Ça pourrait être une chanson de Yannick, mais c’est bien ce qui se passe dans notre tête à cet instant. Un instant qu’on savoure. Et qui semble durer une éternité.
Qui dure une éternité, car quand vient le moment de rentrer, on n’est plus vraiment le même. On range la moto et ses affaires, et on trouve son rituel. Ce rituel qui nous suivra à chaque balade. Et que l’on transmettra peut être, pour la première balade à moto de quelqu’un d’autre.