La crise sanitaire n’aura épargné personne. Et chacun tente de s’en sortir. Avec le stationnement payant, avec les taxes foncières et d’autres impôts locaux. Les villes, communautés de communes et municipalités aussi, tentent de se relever. Grâce à des mesures diverses et variées. Car c’est tout l’équilibre de la chaîne qui a été modifié par cette crise.
Le confinement bloquait les citoyens chez eux, forçant clients à ne pas acheter. Et forçant les commerçants à ne pas ouvrir. Les municipalités et le communautés de communes ont alors, pour la plupart, eu des gestes pour sauver leurs petits commerces. Toutefois, certaines de leurs activités demeuraient. Si les espaces verts étaient au repos, les éboueurs et les forces de l’ordre étaient sur le pied de guerre. Des dépenses, sans recettes, qu’il faut aujourd’hui rattraper. Il faut donc de nouvelles rentrées d’argent.
Et le stationnement payant fait partie des options. Faire payer la place de parking citadin est une stratégie de désengorgement des villes. Menée depuis plusieurs années, par bon nombre de grandes et moyennes villes.
Stationnement payant et autres recettes, une situation d’autant plus complexe que les élections ne sont pas closes partout
Si la ville occitane de Palavas Les Flots a dû revoir la tarification de ses stationnements payants, ce n’est pas le cas de tout le monde. Car toutes les villes n’ont pas encore choisi leur couleur. A l’heure où nous vous écrivons, nous vivons l’entre deux tours d’élection parmi les plus longs de l’Histoire.
Et autant vous dire que la hausse de recette municipale, qui passe par le portefeuille de ses habitants, n’est pas une bonne promesse électorale. Certaines villes se retrouvent donc maintenues en apnée pour ne pas gager la réélection du maire sortant.
Là où la messe est déjà dite par contre, on s’active. Pour ne prendre que l’exemple de Palavas Les Flots, la hausse du prix du stationnement payant ne se sera pas faite attendre. D’autant que la cité balnéaire risque d’être prisée pendant notre été forcé sur le territoire national. Le tarif du stationnement payant est monté à l’euro tout rond, et les plages horaires payantes ont été étirées. Si les locaux se plaignent de la situation, le maire réélu au premier tour le 15 mars dernier se défend. C’est également pour une manière d’alléger le dos des locaux du poids de la relance. En le faisant également peser sur celui des touristes. Cela fera-t-il repartir l’économie locale ?
Reste à savoir ce qu’il adviendra des autres villes d’ici 10 jours, après le second tour des élections municipales.