L’hydrogène n’est pas encore un carburant à la mode. Mais il va peut-être le devenir ! La voiture à hydrogène est proche d’une voiture électrique, bien qu’on ne la recharge pas en électricité. Pourquoi ? Parce qu’elle en génère à bord.
Cela peut paraître incroyable de mettre cumuler eau et électricité dans un même moteur. Et pourtant, ça marche bien. Les pièces sont sensiblement différentes, mais on y retrouve batteries et électromoteur (ou moteur électrique). La taille du réservoir de H2 est toutefois inférieure aux réservoirs traditionnels. Elle contient en général entre 5 et 7kg d’hydrogène.
La véritable variable vis-à-vis de l’électrique, c’est la pile à combustion. Cette pile a pour rôle de créer la réaction physique de combustion pour créer le carburant grâce au H2, en simplifiant évidemment (pour les puristes, on parlera d’oxydation de l’oxygène). Cette combustion crée de l’électricité et rejette … de l’eau ! Pas de CO².
Pratique, quand on sait que le CO² est l’indicateur clé dans le calcul du malus écologique.
Toutefois, l’hydrogène n’est pas parfait. S’il n’émet pas de CO² directement, sa chaîne de production peut dégager beaucoup de gaz à effet de serre. Il y a donc plusieurs types d’hydrogène, on distingue l’hydrogène renouvelable du bas carbone et du standard.
Autre argument en défaveur de l’hydrogène : son réseau de distribution. Ce n’est pas comme les carburants traditionnels ou l’éthanol 85. On ne le trouve pas aussi facilement, les stations service que le proposent sont bien moins nombreuses. Ce qui le rend donc moins accessible, bien que l’Etat investisse massivement pour améliorer la situation.
Quelle est l’espérance de vie de la pile à combustion d’une voiture à hydrogène ?
Parce que c’est le cœur du moteur. Et comme sur les véhicules thermiques, la fin de vie du moteur sonne généralement la fin de vie du véhicule. D’autant que les autres pièces sont robustes. Les réservoirs haute pression de H2 sont d’ailleurs des pépites de sécurité avec plusieurs couches de plastique, de fibre de verre ou de carbone.
D’abord, on peut dire que le marché est basé sur quelques constructeurs. Hyundai et Toyota en pôle, ainsi qu’un modèle à venir chez BMW et une gamme arrêtée chez Mercedes.
Aussi, les moteurs électriques qui tournent à l’hydrogène évoluent plus vite que les moteurs thermiques. Les moteurs actuels peuvent espérer voir les 160 000 kilomètres, à raison d’une charge quotidienne, selon le constructeur.
Dans un temps relativement proche, les puces devraient pouvoir tirer aux 200 000 kilomètres, et même monter au delà de 320 000 kilomètres dans un troisième temps. De quoi voir venir pour les propriétaire de voiture à hydrogène !