Voiture électrique, une position forte pour le gouvernement
La voiture électrique est l’un des meilleurs outils de l’état pour réduire les émissions de gaz et limiter la pollution de l’air. Et la transition énergétique est une question majeure depuis plusieurs années. Aussi, si le particulier a attendu le confinement pour marquer son intérêt, celui du gouvernement français est plus ancien. Inscrites dans les différents plans de transition écologique, la voiture électrique revêt un fort intérêt pour les gouvernements successifs. Les récentes élections municipales, et les victoires des partis écologiques, risquent d’ailleurs d’accentuer ces mesures de transition.
La voiture électrique, c’est la réduction de notre empreinte carbone et de l’impact écologique. C’est aussi la réduction de notre dépendance aux pays pétroliers. Et enfin, la valorisation d’une énergie plus verte, que l’on produit en France. Ces arguments vertueux tombent aussi face à une situation plus nuancée. Les carburants traditionnels fortement taxés génèrent une manne financière importante pour les pouvoirs publics. Ils permettent aussi d’entretenir de bonnes relations diplomatiques avec les pays du golfe.
Comment l’état veut doper la voiture électrique et faciliter ses ventes ?
Malgré cette dualité manichéenne, les gouvernements successifs ont pris position en faveur de la voiture électrique.
Les aides et primes majeures sont :
- Entre 6 et 7 000 € de prime à l’achat d’un véhicule électrique
- Jusqu’à 5 000€ de prime à la conversion
- Les primes “Je roule propre” et “ZFE” Des aides de diverses hauteurs selon les municipalités et communautés de communes, de 1 000 à 6 000 € pour le Grand Paris.
La plupart de ces primes est également valable pour les offres de leasing et de prêts à longue durée avec option d’achat.
Voiture électrique : Les concessionnaires incités à faire des efforts
Des efforts combinés de l’état et des concessionnaires, pour relancer une économie en détresse depuis le début de l’année 2020. Tout en surfant sur la prise de conscience écologique de la population.
En plus de ces aides, les concessionnaires mettent le paquet sur les offres de LOA (Location avec Option d’Achat). Ils ont, pour cela rendu très compétitifs les loyers de prêts. Reléguant ainsi les faméliques crédits kilométriques au second plan.
Par exemple, l’une des offre les plus accessibles est proposée par Kia sur sa e-Niro.
16 425 € pour son véhicule neuf, découpé en :
- 3 250 € de premier loyer
- 47€ par mois, sur 25 mois
- 7 000 € de prime à l’achat Bonus Écologique
- 5 000 € de prime à la conversion
Ce qui permet à l’acheteur de ne payer que 25% du prix d’achat de sa voiture électrique neuve.