La première voiture électrique solaire produite par Lightyear
La voiture Ă©lectrique solaire n’a jamais Ă©tĂ© un projet annoncĂ© ni mis sous le feu des projecteurs. Et pourtant, voilĂ que Lightyear, start-up davantage issue de la tech que de l’automobile, apparaĂ®t ! Une entreprise qui suit donc le modèle de Tesla, s’implante sur le marchĂ© auto avec une promesse. Faciliter et favoriser le verdissement d’une industrie toute entière.
C’est pourquoi l’entreprise néerlandaise a travaillé sans relâche sur la Lightyear 0, et que le volet Lightyear 2 est déjà dans les tuyaux. On observe deux innovations principales, si on peut les appeler ainsi.
La première est un design poussé et assumé pour favoriser l’aérodynamisme. Au détriment du confort ? Nous n’en savons rien, mais nous espérons que Lightyear n’a pas fait l’impasse !
La seconde est l’installation de panneaux photovoltaĂŻques courbĂ©s sur les parties planes et exposĂ©es du vĂ©hicule. Des panneaux solaires capables de recharger la batterie de 70 km sur un cycle de recharge. LĂ encore, les sceptiques pourront s’interroger sur ce que reprĂ©sentent 70 km, mais l’innovation demeure impressionnante en pleine pĂ©nurie de semi-conducteurs.
Une voiture Ă©lectrique solaire au prix exorbitant !
C’est là que le bas blesse. Car reverdir l’industrie automobile est un projet des plus ambitieux. Cette ambition a aujourd’hui un prix. Et ce prix s’élève à 250 000 euros.
Un prix qui va nécessairement baisser au fur et à mesure du temps et des commandes. Un volume conséquent de commandes permettrait de nombreuses économies d’échelle. Mais ce prix s’explique aujourd’hui par un point majeur.
Nous parlons de la complexité à trouver des structures et des partenaires. Des parties prenantes capables de dépasser le cap du prototype pour partir sur la mise en production industrielle. Un réel défi lorsque l’on sait que des plans comme Renault 100% électrique se font à des horizons 2030. Avec toute l’expérience, la chaîne logistique, le réseau de distributeurs et la réputation de l’entreprise.
D’ailleurs, pour ce point, Lightyear a décidé de maximiser ses chances avec un partenariat stratégique. En effet, les néerlandais se sont alliés au finlandais Valmet, qui ne vous dit peut être rien. Mais qui est chargé de la préparation des Mercedes Classe A.
Valmet et ses 50 ans d’expérience se combinerait parfaitement avec la jeune start-up. De quoi alimenter un second projet, la Lightyear 2. Un modèle bien plus familial, au prix plus attractif. Il devrait se positionner aux alentours de 30 000 euros. Mais sa production dépendra de la validation, par le marché, du premier modèle de voiture électrique solaire Lightyear 0.